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Semestre 8 à Karlsruhe Institute of Technology

Dans le cadre du programme ERASMUS, une élève de l’ex département Énergie & Fluides a effectué en 2017 son semestre 8 à Karlsruhe Institute of Technology. Ce programme perdure dans le nouveau département Énergie : une élève y est actuellement. Ci-dessous, voici son témoignage, puis celle de la pionnière de 2017.


Yaëlle Walraëvens dans le parc central de Karlsruhe en mai 2022

J’ai découvert la possibilité de réaliser un échange semestriel au S8 lors de la première présentation du département Énergie. L’idée m’a tout de suite séduite car cela me semblait une très bonne opportunité : d’une part pour valider mon quitus international et d’autre part pour découvrir le système universitaire allemand et de pratiquer l’anglais et l’allemand. C’est avec cette idée de départ en tête que j’ai décidé d’intégrer le département Énergie. Puis, les différents échanges nous ont de nouveau été présentés lors de la semaine d’intégration au département. Je savais déjà que je voulais partir en Allemagne, car c’est un pays que j’apprécie énormément et que je veux continuer de découvrir. Cependant, je n’étais pas encore décidée entre Oldenburg et Karlsruhe.

J’y ai donc réfléchi pendant l’été et mon choix s’est porté sur KIT car l’offre de cours y est beaucoup plus importante. De plus, Karlsruhe est extrêmement bien relié au reste de l’Allemagne ainsi qu’à la France, m’offrant ainsi la possibilité de voyager autour de la ville. La seule chose qui me retenait à Nancy était l’envie de participer à la vie associative jusqu’à la fin de la 2A et notamment aux évènements qui n’avaient pas eu lieu lors de ma Na du fait du Covid. Mais finalement, je n’ai pas manqué beaucoup d’évènements car le semestre commençant seulement mi-avril en Allemagne, je suis restée à Nancy en stage « Assistant ingénieur ».

En effet, le semestre étant décalé en Allemagne, il faut trouver un stage 2A entre la fin du semestre aux Mines (fin janvier) et le début du semestre en Allemagne (mi-avril). J’ai donc cherché à Nancy et à Karlsruhe pour éviter de déménager 2 fois en très peu de temps. J’ai finalement obtenu une place à la Direction Régionale de Lorraine d’Enedis dont les bureaux se situaient à 15 minutes à pied d’ARTEM, ce qui était assez pratique. Mon seul regret est de ne pas avoir pu participer à la semaine d’orientation au KIT qui avait lieu pendant mon stage. Je n’ai également pas assisté aux cours de langue avant le semestre ayant déjà un bon niveau en allemand, mais je les recommande à ceux qui ne se sentiraient pas très à l’aise.

En Allemagne, on peut postuler - suffisamment à l’avance - pour des places dans de nombreuses résidences étudiantes, bien aménagées et organisées et avec un loyer très accessible, le plus souvent on loue une chambre et les sanitaires et la cuisine sont en commun. Les tâches ménagères sont à effectuer à tour de rôles. Le cadre, l’environnement (le campus est tout proche du Château, point central de la ville) et les espaces collectifs sont idéaux pour sociabiliser et découvrir la vie à Karlsruhe. Il y a beaucoup d’étudiants étrangers et l’on se sent très bien accueilli. L’Erasmus Student Network (ESN) organise fréquemment des événements qui permettent de rencontrer des personnes de toutes les nationalités. De plus, la ville est très agréable et très verte, entourée de nombreux parcs et de forêts. La circulation à vélo est favorisée voire recommandée, et un pack de bienvenue est offert aux étudiants, notamment avec un pass gratuit pour le réseau de transports en commun tous les jours entre 18h et 6h et les weekends, ainsi qu’un accès gratuit aux vélos Next Bike en libre-service un peu partout dans la ville. Le gouvernement a aussi mis en place le 9€-Ticket pour utiliser tous les transports locaux et régionaux partout en Allemagne pour seulement 9€ par mois de juin à août. Il est ainsi aisé d’aller faire une randonnée dans la Forêt Noire ou d’aller se promener à Heidelberg ou Mannheim.

Le campus est assez grand, mais on se repère facilement notamment grâce à une carte interactive disponible sur le site du KIT.

Ayant déjà accumulé 32 ECTS au S7, notamment grâce à une LV3 et l’humanité au S7, je devais choisir mes cours pour obtenir un total de 28 ECTS en en prenant au moins 70% dans le département de Mechanical Engineering. Il y en a vraiment pour tous les goûts que ce soit sur des sujets très spécifiques ou un peu plus généraux. J’ai donc pris des cours sur tous les systèmes de production électrique et en particulier sur le nucléaire ainsi qu’un cours de mécanique des fluides dans les systèmes hydrauliques. La plupart de mes cours sont en anglais et j’en ai quelques-uns en allemand, mais il est tout à fait possible de prendre uniquement des cours en anglais, c’est d’ailleurs ce que font la plupart des étudiants étrangers.

Le système de l’université est nouveau pour moi, et offre beaucoup de temps libre tout en supposant une bonne autonomie. La plupart des modules que je suis n’incluent pas de séances d’exercices. En Allemagne, le système est fait pour que les étudiants avancent à leur rythme, se spécialisent totalement selon leurs intérêts (choix intégral des cours dès le niveau Master), et disposent de temps libre.

Après un mois là-bas, je me sens déjà très heureuse et intégrée. Les cours ne me posent pour l’instant pas trop de difficultés et je les comprends en anglais comme en allemand. Il y a seulement quelques termes techniques que je ne connaissais pas et qu’il m’a fallu apprendre. Je trouve les cours sur le nucléaire particulièrement intéressants car la perspective des professeurs n’est pas du tout la même que l’opinion publique allemande, ils ont également une vision très globale et on étudie tous les types de réacteurs existants dans le monde.

Si vous vous questionnez déjà sur la possibilité de faire un échange au S8 et que vous êtes intéressés par l’Allemagne, n’hésitez pas à me contacter !

Témoignage posté en mai 2022 par
Yaëlle Walraëvens <>
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Helen Jund dans le parc central de Karlsruhe en juin 2017

Dès mon intégration dans le département « Énergie & Fluides », on m’a présenté l’idée d’un nouvel échange semestriel à KIT. Cela m’a tout de suite percutée. Pour moi, c’était en effet l’occasion non seulement de valider mon quitus international, mais surtout de découvrir un nouveau pays, un système et une mentalité différents et de pratiquer la langue allemande pour progresser. Il faut dire que je suivais des cours d’Allemand depuis la classe de sixième et que ce pays m’a toujours attirée. Cependant, si l’on est moins adepte de la langue allemande, les deux cours demandés par le département se déroulent en Anglais, et on peut ensuite certainement s’arranger pour compléter ses choix avec un maximum de cours en Anglais.

J’ai réfléchi durant l’été, car ce projet faisait concurrence à mon ambition de mener le parcours Recherche en deuxième année. Finalement, je me suis proposée comme pionnière de cet échange à la rentrée, car je me suis dit que c’était vraiment une occasion à saisir, quitte à trouver un cours de travaux pratiques orienté Recherche là-bas, que cela allait me stimuler pour m’investir en Allemand et, en terme de développement personnel, me permettre de vivre une expérience inédite.

À cause du décalage entre les calendriers français et allemand (le semestre d’été ne démarre que fin avril), j’ai recherché un stage « Assistant ingénieur » pour la période précédant le semestre. J’ai obtenu une place au sein d’une entreprise en Allemagne, orientation volontaire de ma part, et le fait de m’immerger dans la langue et la culture en amont du semestre universitaire s’est réellement avéré pertinent : en arrivant à Karlsruhe, je me sentais à l’aise, apte à comprendre et à dialoguer en Allemand.

On peut postuler - suffisamment à l’avance - pour des places dans de nombreuses résidences étudiantes, très bien aménagées et organisées : le cadre, l’environnement (le campus est tout proche du parc central) et les espaces collectifs sont idéaux pour sociabiliser et découvrir la vie à Karlsruhe. Il y a beaucoup d’étudiants étrangers et l’on se sent très bien accueilli. De plus, la ville est agréable, la circulation à vélo est favorisée voire recommandée, et un pack de bienvenue est offert aux étudiants, notamment avec un pass gratuit pour le réseau de transports en commun !

Le campus est assez grand, mais on se repère facilement.

Hormis les deux cours imposés par le département (correspondant aux modules du S8 de Nancy), il faut ensuite choisir le reste de ses cours pour accumuler 30 ECTS. Pour moi, cela représente au total trois cours magistraux, et une ‘Bachelor Thesis’ : projet de recherche expérimental ou numérique, avec rapport à rédiger, pour 15 ECTS. Je vais faire un projet essentiellement expérimental, à l’`Institut für Strömungsmechanik’, sur la validation d’un nouveau débitmètre dans une nouvelle soufflerie, pour l’étude et la mesure très précise des pertes de charge en écoulements turbulents.

Le système de la faculté est nouveau pour moi, et offre du temps libre tout en supposant une bonne autonomie et de la rigueur en terme de travail personnel, ce que j’apprécie beaucoup. En Allemagne, le système est fait pour que les étudiants avancent à leur rythme, se spécialisent totalement selon leurs intérêts (choix intégral des cours dès le niveau Master), et disposent de temps libre…

Après une dizaine de jours là-bas, je me sens déjà heureuse et les premiers cours magistraux m’ont rassurée étant donné que je les comprends en Anglais comme en Allemand : il faut se concentrer davantage mais cela n’est pas plus mal ! De plus, les termes techniques récurrents rentrent facilement en tête.

Si vous vous questionnez déjà sur la possibilité de faire un échange au S8 et que vous êtes intéressés par l’Allemagne… n’hésitez pas à me contacter !

Témoignage posté en mai 2017 par
Helen Jund, maintenant Helen Bewi Komesse <>
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