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Les séminaires départementaux sont l’occasion, tout au long la deuxième année, d’offrir aux élèves une ouverture sur des sujets proches de la thématique du département, non traités dans les enseignements classiques du département.
Les séminaires du département prennent la forme d’une semaine ou d’un ensemble de journées bloquées, dédiées à des actions spécifiques pour le département. Chaque année, ces jours sont consacrés à des visites et à des cycles de conférences sur des thématiques industrielles et économiques dans des secteurs d’activité proches aux enseignements du département. Certaines années, toutes les activités de la semaine de séminaire sont articulées autour d’une thématique commune, par exemple : thermique et énergétique du bâtiment (2011 et 2018), optimisations énergétique, environnementale et thermo-économique (2012), ressources du sol fossiles et renouvelables (2016), nucléaire civil (2019), énergies renouvelables (2021).
En 2024, deux journées de la semaine « industrie » sont dédiées à un séminaire sur la simulation thermo-hydraulique d’un centre nucléaire de production d’électricité (CNPE), proposé par EDF. Les visites de sites industriels qui complètent ce programme permettront aux élèves de découvir les activités d’Électricité de Strasbourg, de Constellium et de Faurecia ainsi que le chantier de démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim.
En 2023, la semaine « industrie » du département a repris une partie du programme de l’année précédente avec la visite du chantier de l’EPR à Flamanville et du site de stockage de l’Andra à la Hague. Cette année, ils ont aussi visité le site NavalGroup de Cherbourg et l’usine d’assemblage de réacteurs civils et militaires de Safran Villaroche.
En 2022, c’est en Normandie que la semaine « industrie » du département a eu lieu. Au programme, présentation du projet de parc éolien mer de Dieppe-Le Tréport et visite de l’usine automobile Alpine à Dieppe. Lors d’une escale au Havre, les élèves ont aussi pu voir le chantier des fondations de gravitaires en cours de construction pour le parc éolien en mer de Fécamp. Ils ont ensuite visité la centrale nucléaire de production électrique de Flamanville, avec démonstration de commande d’une centrale en simulateur et présentation du chantier de l’EPR. À la Hague, ils ont aussi pu voir les sites de traitements des combustibles d’Orano et de stocakge de l’Andra. Sur la route du retour, un arrêt au lab CRIGEN leur a permis de voir les installations expérimentales et les projets d’Engie en matière d’amélioration des performances énergétiques et de développement de la filière biogaz.
Les élèves en deuxième année des options Procédés et Environnement et Transition énergétique ont visité des sites industriels et des centres de recherche liés à l’énergie en Rhône-Alpes tandis que les élèves de l’option Fluides ont effectué d’autres visites et ont suivi un atelier bureau d’études animé par un ancien élève.
En chemin vers l’Italie du Nord, les élèves ont visité la centrale nucléaire de Saint-Alban Saint-Maurice (Isère), en arrêt pour sa visite décennale. Il sont ainsi pu voir les bâtiments combustible et réacteur. En plus d’autres incontournables du secteur de l’énergie comme Air Liquide et ENI (raffinerie), les élèves ont aussi pu découvrir le Joint Research Centre de la commission européenne dont les études guident les futures réglementations européennes et l’usine d’hélicoptères Leonardo.
Le Maroc a suivi depuis la fin des années 70 une stratégie énergétique qui a favorisé les énergies renouvelables, en construisant tout d’abord des barrages hydroélectriques sur tout le territoire ce qui a réduit la dépendance énergétique du royaume. Plus récemment le Maroc s’est engagé dans l’exploitation de l’énergie éolienne avec le lancement d’un grand parc éolien à Tanger. Enfin, grâce à un ensoleillement très favorable, un projet de complexe solaire de grande envergure à Ouarzazate doit conduire à l’indépendance énergétique du pays. Aujourd’hui, le Maroc offre donc une grande diversité dans le secteur de production d’énergie et notamment des énergies renouvelables. Il est aussi engagé dans des causes environnementales et travaille dans le cadre du développement durable.
En 2015, le département P2E s’est rendu au Maroc pour une série de visites et de rencontres, dont : visite de l’usine Air Liquide à Casablanca ; visite de la station d’épuration des eaux usées Lydec à Médiouna ; réunion à la chambre française de commerce et d’industrie ; visite de la mine OCP à Khouribga ; conférence avec Madame A. Benkhadra, alumni Mines Nancy et ministre de l’Énergie du Royaume de 2007 à 2012 ; visite du parc éolien Nareva d’Haouma près de Tanger ; visite de la cimenterie Lafarge à Tétouan ; visite du barrage et de la centrale hydraulique à Oued El Makhazine.
Rendu possible grâce au soutien de EDF, Saint-Gobain et Vallourec, partenaires industriels implantés au Brésil, la diversité des entreprises visitées, dont certaines collaborent avec les laboratoires associés à l’école, tel que l’Institut Jean Lamour, a permis aux élèves d’appréhender sous un autre angle, les défis qui touchent les secteurs de l’énergie, de l’environnement et des procédés industriels.
De l’extraction des matières premières à l’industrie de haute technologie, les élèves ont visité par exemple le site SAFRAN Turbomeca, spécialisé dans la conception de turbines d’hélicoptère et de turboreacteurs d’avions qui recrute chaque année de nombreux ingénieurs. Ils ont également découvert les problèmatiques inhérentes à l’offshore pétrolier à travers la visite du laboratoire LabOceano, centre de référence pour la recherche et le développement sur l’ingénierie offshore. Autres temps forts de ce voyage, la visite de UTE Norte Fluminense au Nord-Est de Rio de Janeiro, la première centrale solaire brésilienne, l’exploitation forestière à Caeté pour aborder la question des biomasses, le site de Belo Horizonte du groupe SNEF spécialisé dans les grands projets hydroélectriques et les sites de Saint-Gobain Canalização et Vallourec.